Bagnères
retenue comme «territoire à énergie positive en devenir» avec la volonté
affichée de produire de l'énergie en utilisant les ressources locales. Il est
évident qu'avec une forêt communale de près de 2.000 ha et une charte
forestière qui englobe près de 20.000 ha de forêt, Bagnères est tout à fait
désignée pour devenir une ville éco-responsable. Lorsque nous apprenons que
141.000 € sont prévus dans le programme d'investissement 2015 de la ville pour
changer les 3 chaudières (écoles Jules-Ferry, Carnot et gymnase de la Plaine),
nous ne pouvons qu'applaudir ! Sauf que l'on nous explique qu'il n'est pas
question d'investir dans des chaudières à bois, soi-disant pas assez
intéressantes sur le plan économique et écologique ! La ville, si prompte à
faire appel à des cabinets d'experts, a-t-elle fait cette démarche pour faire
réaliser une étude sérieuse sur l'utilisation de la filière bois sur notre
territoire, en lien avec la CCHB ? Pas à notre connaissance.
Au
niveau de la CCHB, le programme d'investissement 2015 prévoit une somme de
125.000 € pour réaliser une étude préalable suivi d'un changement de la
chaudière de la piscine qui alimente également la Halle aux grains et
l'AlamZic. Nous avons demandé que soit examiné l'achat d'une chaudière bois.
Requête acceptée par le président de la CCHB, également président de l'Union
Grand Sud des communes forestières.
La
ville de Lourdes, en partenariat avec la communauté de communes du pays de
Lourdes, crée un réseau chaleur pour la piscine et la salle des fêtes, annonce
faite lors de la présentation du débat d'orientation budgétaire. La démarche
présentée vise à valoriser la forêt dont la commune de Lourdes est propriétaire
et à utiliser les ressources locales.
Et en Haute-Bigorre que faisons-nous ?
Chaudière bois de l'hôpital "Le Montaigu" à Astugue (Décembre 2011)
