mercredi 6 novembre 2013

Début de campagne

Les Bagnérais sont peut-être étonnés d’apprendre que plusieurs listes de gauche se présenteront à leurs suffrages aux municipales de 2014.
Bagnères Solidaire, qui représente depuis plus de 5 ans l’opposition au conseil municipal, a réuni en mai 2011 tous les partenaires potentiels de gauche pour leur proposer de travailler en commun à la préparation de ces élections. Ni le Front de gauche ni le PS n’ont donné suite (voir le compte-rendu de la réunion préparatoire ci-dessous). De ce fait, Bagnères Solidaire constitue une liste alternative de gauche, soutenue par EELV et conduite par Alain Pujo, conseiller municipal sortant.
Certains laissent entendre, en ce début de campagne, que leur programme découlera des résultats d’un sondage qu’ils effectuent autour des préoccupations des Bagnérais. Notre conception de la participation de nos concitoyens est différente : nous structurons un programme autour des propositions avancées dans les différents numéros de notre bulletin Place Publique diffusé deux fois par an depuis 2008, et dans l’idée de développer une véritable démocratie participative, ce programme prévoit, entre autres, la mise en place de groupes citoyens de réflexion sur différents thèmes, l’organisation régulière de réunions de quartier et de référendums décisionnels sur les questions sensibles.

Nous présenterons l’ensemble de nos propositions dès le 15 novembre à 18h lors de notre première réunion de quartier, à Clair-Vallon.

Réunion préparatoire élections municipales 2014

Comme annoncé par voie de presse l'association Bagnères Solidaire met en ligne le compte rendu de la réunion du 24 mai 2011.
Cette réunion avait pour but d'associer les représentants des divers partis de gauche et d'EELV à un travail préparatoire aux prochaines élections municipales de 2014

Présents : Sylvie Bédrède,   Isabelle Daudier,  Marie-Pierre Delord,  Sylvette Le Moal, Nathalie Nowak,  Isabelle Vaquier,  Alain Amaré,  Bernard Aragnou, Jean-Marc Aragnouet, René Baradat,  Damien Barthélémy,  Michel Bouteiller,   Yves de Vathaire,  Michel Martin,  Alain Pujo,  Alain Soucaze

1- Introduction

- Michel Bouteiller remercie chacun d’être venu, et rappelle que la réunion est à l’initiative des élus et de l’association Bagnères Solidaire.
Il explique que la démarche consiste à associer les partenaires à la présentation faite à la presse (bilan de mi-mandat), à partager ce bilan avec eux pour ensuite réfléchir à la suite, poser quelques repères pour les prochaines municipales, qui sont à la fois lointaines et proches.
Il s’agit de rompre avec l’idée qu’il ne se passe pas grand-chose entre deux élections.
C’est une étape avant de prendre des engagements pour 2014.
Cette réunion ne vise pas à faire le point sur les contentieux anciens, mais à se projeter sur le futur.

- Tour de table des partenaires : Alain Amaré est là pour le PC, Bernard Aragnou est sympathisant PC et responsable à la CGT, Isabelle Vaquier représente la section cantonale du PS, Sylvette Le Moal le Front de Gauche et Nathalie Nowak Europe Ecologie.

- Michel Bouteiller précise qu’il n’a pas été facile de rédiger l’invitation, et que chacun a été choisi comme représentant un partenaire potentiel.
Isabelle Vaquier indique que des membres de sa section (M.Chapoulie par exemple) ont été frustrés de ne pas avoir été invités. D’autres partenaires déplorent que les membres de Bagnères Solidaire soient présents en plus grand nombre que les partenaires
Il est alors précisé qu’il ne s’agit que d’une rencontre préliminaire, que Bagnères Solidaire comprend ces arguments, que l’on fera mieux la prochaine fois s’il y a d’autres rencontres de ce type en équilibrant les représentations.

2-      Bilan des trois ans

Un bilan est présenté aux partenaires, incluant les prises de position des élus d’opposition en conseil, l’analyse des dossiers en cours, des remarques sur le fonctionnement démocratique de la ville et une explicitation du fonctionnement entre l’association Bagnères Solidaire et les élus d’opposition.

3-      Perspectives

Michel B ouvre la réflexion sur les suites à donner à l’action des élus dans le futur, sur le partage d’une réflexion commune avec les partenaires. En bref, il s’agit de savoir comment organiser un travail de préparation avant la prochaine élection municipale. Il lui paraît nécessaire de s’y prendre très en amont, pour des raisons d’efficacité et de crédibilité.
Il s’agirait au final de mettre sur pied un projet alternatif à la gestion municipale

La question est donc posée aux partenaires potentiels : avez-vous la volonté de participer à la réflexion sur ce projet ?

Alain A : « Je ne suis pas venu préparer les municipales. Il faut finir ce mandat, ce n’est pas simple. Je suis conscient de vos difficultés. Après, tout dépendra de la situation générale.
Aujourd’hui, les municipales ne sont pas notre priorité. Il faut trouver des solutions dans l’année qui arrive. Les municipales seront peut-être plus faciles ensuite, quand les élections nationales seront passées. Mon énergie, je la mets dans le national. J’espère que de chez les socialistes, il y aura des mesures pour bien les préparer, pas des gesticulations. Travailler ensemble, il faudra voir. Ce qui s’est passé la dernière fois est resté en travers de la gorge de pas mal de nos militants. Je ne sais pas si on peut s’engager. Je me ferai le porte-parole de votre proposition, mais il y a des urgences plus grandes. »

Michel B : « On  est conscients de tout cela et de l’importance des enjeux nationaux. En même temps, la mi-mandat nous paraissait un bon moment pour parler de l’échéance à venir. Il faudrait pouvoir se retrouver sur certains dossiers, avec souplesse mais avec un cadre qui permettrait de garder le contact. Aux dernières municipales, le manque d’union avait aussi été une conséquence du calendrier trop serré. »

Michel Martin : « Les échecs précédents avaient été aussi en partie dus à une accélération du calendrier et au manque d’une réflexion préalable. »

Alain A : « Nous aurons aussi des occasions nationales de débats politiques qui pourront être déclinés localement, avec des rassemblements de second tour où il faudrait apparaître localement unis. »

Michel B : « Je vous fais une autre proposition : nous pourrions relayer les informations dont nous disposons en tant qu’élus vers vous, partenaires potentiels, ou même interpeller à l’occasion les services municipaux pour vous si nécessaire. »

Bernard A : « On ne peut pas prendre d’engagement aujourd’hui. Il faut que les projets correspondent aux besoins, or on est en attente des projets. Les couacs précédents (dernières élections municipales) restent présents. »

Sylvette L : « Nous travaillons beaucoup au plan national. Le niveau local sera dépendant des échéances nationales. Si on continue par exemple à déposséder les communes de toutes leurs compétences, à quoi bon alors être maire ? Tout est en train de basculer sur les communautés territoriales, les subventions se réduisent… Il n’empêche qu’on peut se retrouver sur les réunions publiques qu’on organise (hôpital, secteur industriel…).

Michel Martin : « Il faut travailler avec les citoyens localement pour éviter qu’ils ne se réfugient dans l’abstention ou le vote extrême. »

Bernard A : « Il n’y a pas actuellement opposition entre droite et gauche, et donc les gens basculent vers les extrêmes. Il faut également modifier les décisions prises au niveau européen. »

Sylvette L: « Nous sommes bien assez pris actuellement par les réunions publiques. De nouveaux chantiers vont s’ouvrir : le pacte de l’euro – qui va cadenasser les politiques publiques dans un carcan-, le G8, le G20… »

Nathalie N : « Beaucoup de gens ne se sentent pas intéressés par ces débats, mais plus par ce qui se passe concrètement dans leur quartier. Alors en travaillant à un niveau très local, on peut quand même les amener à réfléchir. Il faut donc aller devant eux pour leur parler d’autre chose que du G20, de leur quartier entre autres.
D’autre part, les Bagnérais ne doivent pas entendre parler de notre équipe au tout dernier moment. Il faut donc continuer le travail local, même si on est aussi concernés par le niveau national. »

Bernard A : « Il faut aborder le sujet du lieu de vie. La politique du logement n’est portée par personne. On doit parler amélioration du logement, salaire, à qui les logements sont attribués et comment… »

Nathalie N : « Il faut parler aussi de l’aménagement de la ville, en définissant  la place de l’humain, de l’enfant, de la personne âgée… Il ne faut pas passer à côté des citoyens qui sont peu concernés par les débats nationaux. »

Isabelle V : « Il y a d’autres associations que Bagnères Solidaire qui militent localement. Il faut être proche des gens. Je fais un travail militant dans le cadre de mon association de gérontologie – nous venons de faire faire 1500 enquêtes sur les personnes âgées de Bagnères. Le travail militant de la CGT est également très précieux.
Nous, au PS, on attendra un petit peu, on n’est pas prêts à repartir. On a travaillé sur le projet socialiste, on y a apporté des amendements - l’un sur l’agriculture a même été repris dans le rapport national
On organise aussi les primaires, ce n’est pas rien, c’est compliqué, on espère que ce sera un moment démocratique. Nous, notre objectif, c’est d’expliquer un changement de société. Il faut que la gauche marche unie, que chacun enrichisse un projet commun. Alors on va refaire du porte à porte, et ça nourrira les municipales. Trois ans, c’est long. Mais une gauche unie, on est là pour ça. »

Nathalie N : « C’est bien qu’on puisse se retrouver, et dépasser les conflits petit à petit en s’asseyant sur nos égos pour changer la vie à Bagnères. Il n’est jamais trop tôt.

Michel B : « C’est vrai que le national et le local sont complémentaires. Il ne faut pas l’oublier. »

Alain A : « Comment voyez-vous la seconde partie de votre mandat ? Vous semblez être  dans une situation difficile. »

Michel B : « On va poursuivre à l’interne notre fonctionnement, entre élus et association. On est prêts à partager des infos avec vous, à vous associer à certains dossiers. On voit une seconde partie de mandat ouverte. On va continuer à faire avancer des dossiers, à préparer la prochaine campagne. On est en ouverture.
Si l’on veut avoir la dynamique locale, il faudra l’entretenir, en faisant des réunions de temps en temps. Plus on s’organise en amont, plus on a de chances de se retrouver aux municipales.
Il faudra ensuite accélérer le rythme à partir de 2013. Mais déjà à partir de 2012, il faudrait apparaître collectivement le plus possible, pour capitaliser pour la suite.
Au niveau des municipales, il resterait à déterminer les différents projets sur lesquels on travaillerait ensemble, pour présenter quelque chose qui tiendrait ensuite la route.
La formule d’un collectif pourrait se prêter à notre travail commun, chacun venant mandaté par une organisation. »


Réponse finale des partenaires : « Nous vous donnerons une réponse après un retour devant nos instances réciproques.»

mercredi 23 octobre 2013

Tourner la page

La disparition de Rolland Castells a suscité une émotion légitime, puisque depuis plus de 20 ans il apparaissait pour beaucoup de Bagnérais comme une figure paternelle, et incontournable. Cela tenait entre autre à la longévité de son mandatce que permet malheureusement notre système politiquemais également à sa forte personnalité.
Cependant, ses 23 ans de gestion laissent un bilan bien mitigé. Certes, Aquensis a été une réussite, et Bagnères a rénové ses infrastructures sportives et sauvé une part de son industrie. Mais dun autre côté, nous nous retrouvons maintenant avec une ville en perte de vitesse, ne parvenant ni à construire sur ses atouts ni à se développer, une ville très endettée et ayant contracté plusieurs emprunts « toxiques », une ville aux impôts locaux écrasants, une ville négligeant certains besoins essentiels de sa populationcirculation des piétons, prise en considération des « écarts », par exempleau profit de réalisations de prestigeune salle de musique à la conception discutable, un théâtre que lon restaure à grands frais après lavoir laissé se dégrader pendant 20 ans -, une ville ne parvenant pas à mettre en valeur ses lieux emblématiquesdes places rénovées de façon très discutable, colonisées par les banques et les voitures, un centre bien peu attirant pour le promeneur ou lacheteur potentiel, en conséquence les commerces ferment les uns après les autres -, une ville négligeant certains volets environnementaux importants la valorisation des ressources naturelles par exemple -, une ville qui a fait des choix incohérents aboutissant à des catastrophes financièresCité Cycle, une ville sans projet davenir innovant.


Bagnères a un besoin crucial de renouvellement. Léquipe actuelle peut-elle lincarner, puisquelle porte, pour lavoir soutenu, sa part de responsabilité dans ce bilan ? Notre liste alternative de gauche proposera quant à elle une autre vision, s’appuyant sur une gestion plus participative. Les Bagnérais choisiront.

samedi 28 septembre 2013

Une liste alternative de gauche soutenue par les élus de l'opposition

Les différents partis politiques se positionnent actuellement à Bagnères en vue des prochaines élections municipales. Comme la presse l’annonce, il y aura probablement plusieurs listes. Le choix proposé aux électeurs bagnérais sera large, avec peut-être des primaires à gauche comme à droite. Qui, en démocratie, pourrait s’en plaindre ?
   Bagnères Solidaire, qui représente l’opposition municipale depuis cinq ans, a annoncé dès le mois d’octobre dernier qu’elle présenterait Alain Pujo, l’un de ses élus, comme candidat à la tête d’une liste alternative de gauche.
   Contrairement à ce qui s’était passé en 2008, la liste Bagnères Solidaire ne sera pas soutenue par le PS local. De ce fait, trois des élus actuels, dont Alain Pujo, se sont mis en congé du parti, pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté.
   La liste Bagnères Solidaire tire sa légitimité des cinq ans de travail de ses élus actuels. Ceux-ci sont maintenant très au fait des dossiers de la commune puisqu'ils siègent dans de nombreuses commissions municipales et également à la CCHB. Ils présenteront leur bilan lors d'une prochaine rencontre avec les Bagnérais.
   Ces élus (Alain Pujo, Isabelle Daudier, Alain Soucaze, Michel Martin – et précédemment Marie Pacaud) ont été soutenus toutes ces années par le travail de l’association citoyenne Bagnères Solidaire, qui regroupe des membres de partis politiques et des personnes de sensibilité de gauche désireuses de s’impliquer dans l’avenir de leur ville. La cohésion de l’équipe ainsi formée a permis, durant cinq ans, de réaliser neuf numéros du journal Place Publique distribués à tous les Bagnérais. Ces journaux comportaient des critiques sur les choix, le mode de fonctionnement et les décisions de la majorité actuelle. Ils comportaient aussi de nombreuses propositions : elles servent aujourd’hui de base au projet qui sera présenté en 2014.

mercredi 24 juillet 2013

Mais que d’éloges !

Il ne se passe quasiment pas une semaine sans que le maire de Bagnères ait les honneurs de notre journal local. Il est vrai qu’avec les élections municipales qui approchent, celui-ci semble se démultiplier, l’actualité récente étant riche en possibilités de se faire voir ou entendre.
Tout s’est accéléré avec l’arrivée du Tour de France, et la visite inespérée du Président de la République. La Dépêche, qui ne faisait déjà pas dans l’analyse critique, s’est muée en une caisse de résonance municipale dithyrambique, allant jusqu’à titrer « Rolland Castels a offert un cadeau merveilleux à sa ville » !
Remettons les faits à leur juste place : Rolland Castells n’a rien offert du tout, ce sont les Bagnérais eux-mêmes qui ont payé avec leurs impôts. Accueillir une étape coûte 90 000 euros (http://www.courrierdesmaires.fr), ce qui n’inclut pas les dépenses annexes d’infrastructure (location de divers matériel,  transformation du gymnase Cordier en immense salle de presse,  nettoyage des lieux après la fête etc.).
L’événement mérite-t-il, en termes de retour sur investissement, ce gros effort ? Le maire dit lui-même dans l’article que « les retombées économiques et touristiques sont inchiffrables ». Le coup de publicité est indéniable – surtout pour certains élus ! -, les commerçants travaillent bien pendant 24h.  Par contre, il est  impossible de savoir si l’effet économique est durable.

Cela ne veut pas dire que l’expérience ne méritait  pas d’être tentée. Mais lorsque le maire explique que « les coûts sont finalement dérisoires. »., cela ne correspond pas à la réalité, et nous aurions souhaité que la presse le signale en se montrant ainsi  plus objective. 

jeudi 20 juin 2013

Le refus de vote considéré comme une abstention !

Lors du CM du 19 Juin dernier, 4 élus de la liste Bagnéres Solidaire (Mme Daudier et Mrs Martin, Soucaze et Pujo) ont refusé de voter lors de la désignation d'un délégué à la CCHB.

Ce refus de vote est un acte politique d'élus qui protestent contre la méthode employée par le Maire de Bagnères de Bigorre concernant la désignation d'un délégué à la CCHB. Nous n'allons pas refaire l'histoire, mais nous constatons encore une fois qu'après la démission d'une élue de la liste de BS de son poste de déléguée à la CCHB, le maire, au lieu de proposer (comme il l'avait déjà fait en 2008) à l'opposition de désigner un nouveau délégué, a sollicité les conseillers municipaux présents pour qu'ils présentent leur candidature.

Nous n'avons pas n'avons pas voulu répondre à cette sollicitation car nous avions déjà vécu au CM du 29/11/2012 une parodie d'élection.

dimanche 7 avril 2013

Fermeture de la boutique SNCF de Bagnères



Une question précise...



Alain Pujo                                       Bagnères, le 10/03/2013.
Conseiller municipal
de Bagnères-de-Bigorre
Porte-parole et coordonnateur 
des élus d’opposition 
de Bagnères-Solidaire
                                        à
                                                Monsieur Guillaume Pepy
                                                Président de la SNCF


  
   Monsieur le Président,

   Je me permets d’attirer votre attention sur la décision prise par vos services de procéder à la fermeture de la boutique SNCF de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes Pyrénées et ses conséquences pour les populations locales.
   Cette boutique garantit à la population de notre zone de montagne un service public de proximité essentiel. En effet, de nombreux habitants de la Communauté de Communes de la Haute-Bigorre se rendent régulièrement dans cette boutique pour acheter des titres de transport SNCF mais aussi pour obtenir des informations pratiques.
   A la suite de cette annonce, les élus locaux et les habitants ont vivement réagi pour dénoncer les conséquences de cette fermeture. Une motion contre cette décision a été votée à l’unanimité par les élus de la communauté de communes et une pétition a déjà recueilli de nombreuses signatures.
   A l’avenir, il faudra faire au minimum 20 km pour se rendre à Tarbes pour bénéficier des services dispensés jusque là par la boutique de Bagnères. Les habitants de notre territoire, mais aussi les nombreux curistes, sont souvent des personnes âgées et la délocalisation progressive des services publics fragilise cette population.
   Cette décision apparaît comme étant en complet décalage avec le schéma de développement et de maintien des  services de proximité répondant aux besoins de la population.
   Je vous serais reconnaissant de bien vouloir étudier la possibilité de revenir sur votre décision afin d’assurer la pérennité de  la boutique de Bagnères-de-Bigorre.

   Recevez, Monsieur le Président, mes sincères salutations
               Alain Pujo


Une réponse évasive !





dimanche 17 mars 2013

Les impôts locaux à Bagnères


Principe général

   Les choix d'un conseil municipal génèrent des dépenses  (+ ou - de services, + ou - de personnels, + ou - d'investissements, remboursement anticipé de la dette,...). En face de ces dépenses, il faut mettre des recettes. Les deux plateaux de la balance (dépenses/recettes) représentent le budget communal. Il est voté tous les ans et doit être en équilibre. Pour financer les dépenses, les communes sont libres de s'administrer (article 72 de la Constitution) et de prélever des impôts (article 72-2) dans le respect de la loi. Grâce à cette autonomie, elles peuvent choisir leur mode de gestion (régie directe, DSP,PPP,...), choisir de déléguer des compétences (communautés urbaines,communautés d'agglomération, communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes et syndicats mixtes) mais elles peuvent également fixer les tarifs, les redevances et les impôts locaux (taxes d’habitation et taxes foncières).

Sur Bagnères



   En 2011, les recettes de fonctionnement de la commune s’élevaient à 13.602.000€ (impôts locaux + dotations de l'Etat + divers).  Les charges de fonctionnement étaient de 12.891.000€ (dont 7.369.000€ pour les charges de personnel, soit 57%).
   En 2011, le total des impôts locaux encaissés par la commune se montait à  5.201.000€. Rapporté aux  8.678 habitants de Bagnères, cela a représenté cette année-là 599€ par habitant, alors que la charge fiscale  moyenne est de 424€ par habitant dans les communes françaises équivalentes, soit 29 % de moins.
(ces chiffres proviennent du site alize 22.finances.gouv.fr)


samedi 2 mars 2013

Devinette


  Qui a écrit :  " L'Europe passoire ayant instauré la libre circulation des marchandises, des hommes et des capitaux, les riches quittent l'Hexagone pour dépenser leur argent ailleurs, remplacés par des centaines de milliers d'immigrés qui viennent émarger aux systèmes sociaux déjà dans le rouge et pour lesquels ils n'ont jamais cotisés."  



  Eh non, ce n'est pas Marine… C'est un extrait d'une tribune du magazine d'information du conseil général signée par  Rolland Castells et José Marthe. (février 2013)… 

samedi 23 février 2013

Un magnifique exemple de concertation - avortée...


La démocratie « participative » selon  le maire.

   Tout a probablement commencé par un constat : l’école Jules Ferry, en très mauvais état, dont les locaux sont relativement sous-utilisés, doit être rénovée rapidement.
   Une idée a germé : pourquoi, tant qu’à rénover, ne pas chercher à mieux utiliser les locaux ?
   Une stratégie pour concrétiser ces améliorations a été élaborée : réunir un « groupe de pilotage » associant mairie, parents d’élèves et enseignants pour réfléchir aux différentes possibilités.
  
   Jusqu’ici, rien à redire. Il paraît légitime que le maire veuille optimiser l’utilisation d’un bâtiment communal, et respectable qu’il choisisse la voie de la concertation pour y parvenir.

   Malheureusement, il y a parfois loin de la coupe aux lèvres…

   Lors de la première réunion du groupe de pilotage, deux des trois hypothèses évoquées impliquaient de grands changements pour les écoles Carnot : soit l’école élémentaire était fondue dans deux entités différentes – Ferry et Pic du Midi – soit l’école maternelle était déplacée à Ferry.
  
   La deuxième réunion était censée prolonger la première, chacun devant revenir en ayant approfondi sa réflexion sur ces hypothèses, afin qu’une nouvelle discussion permette de dégager un consensus sur la meilleure solution.
   Mais là, surprise ! Le maire a d’emblée grossièrement agressé les représentants de l’école Carnot, qui avaient eu l’outrecuidance de concrétiser leur opposition à l’hypothèse du démantèlement partiel de leur école par l’apposition d’une banderole « École menacée ». Il est allé jusqu’à les menacer de porter plainte si la banderole n’était pas ôtée au plus vite, pour propos mensongers – ou pour crime de lèse-majesté, peut-être !
   Lorsque la représentante des parents a voulu s’expliquer, il a refusé de lui donner la parole. Il lui faudra attendre que le monologue autocratique s’éteigne de lui-même  pour enfin pouvoir s’exprimer…
   De toute façon, il ne restait plus grand-chose à discuter. De réunion de concertation, il n’était plus question, et nous étions passés à l’exposé pur et simple des décisions prises par le maire : statu quo, on ne touche à rien, on déplacera seulement la CLIS du Pic à Ferry, où seront également transférées des « activités municipales ».

   « Ce sera ainsi ! » «  Une page est tournée ! »
   Dont acte.
  Certainement la décision est sage. Provoquer la colère d’électeurs potentiels du centre-ville était probablement inopportun à un an des municipales !

   Devant une telle parodie de concertation, seuls sont restés interloqués ceux qui avaient la candeur de croire que le maire voulait réellement faire participer les citoyens concernés au processus de décision…

mardi 12 février 2013

L'endettement de Bagnères


-1,8% d'impôt, mais une dette représentant 153,29% de nos revenus



Le budget annuel d'une commune s'équilibre entre des recettes et des dépenses. Contrairement à l'État, une collectivité ne peut pas faire de déficit. Ce qui ne peut pas être financé par les produits de fonctionnement sur une année est financé par le crédit (dettes).

En 2011, le montant total des dettes cumulées dues par la commune de Bagnères était de 20 850 000 €.
Si l'on rapporte cette dette au total des revenus de la commune - qui étaient de 13 602 000 € en 2011 -, on constate que cette dette représente 153,29% des revenus annuels. 

Pour les 8 678 habitants de Bagnères, en 2011, cela équivaut à une dette de 2403 € par habitant. En comparaison, la valeur moyenne de la dette par habitant des communes françaises similaires à la nôtre était de 874 €.

Par rapport à des communes similaires, la dette due par habitant à Bagnères en 2011 est donc plus élevée de 175 % environ. Pendant la période 2000-2011, les communes françaises ont vu leur dette par habitant baisser de 2,78 % en moyenne.

En 2011, notre ville a dû ainsi payer 1 991 000 € (capital + intérêts) pour rembourser sa dette. Cela représente 229 € par habitant, qui sont bien entendu prélevés sur le budget de notre commune et financés par nos impôts locaux, les dotations de l'État, les recettes diverses (taxe remontées mécanique, taxe casino, loyer, PV, vente de foncier, cantine, entrées piscine, bibliothèque...).

Vivre à crédit coûte cher aux emprunteurs - et donc en l’occurrence aux Bagnèrais - et rapporte surtout aux banques.
Sommes-nous destinés à imiter Barèges, dont le cumul de dette atteint 4605 € par habitant ?


samedi 26 janvier 2013

Les élections municipales dans 15 mois

La démocratie participative n’est ni une notion à la mode ni une perte de temps...

    Entre deux élections, Bagnères semble s’endormir, bercée par la mise en place et le décrochage des décorations de Noël, l’entretien des fleurs dans les espaces verts  et le ramassage des feuilles en automne. Entre deux élections, la vie municipale ne suscite que peu d’intérêt : conseils municipaux figés, sans écho, sans débat, rares réunions publiques  avec bien peu de participants, plutôt de la communication qu’une volonté de faire participer, partis politiques locaux impuissants ou sans vraiment de volonté d’impact sur la vie municipale.
   Et puis un maire omniprésent, qui réussit à faire oublier toute  son équipe, qui  consacre beaucoup de son temps et de son énergie à « sa » ville, gestionnaire autoritaire et sans partage mais « homme providentiel » pour bien des Bagnérais. Alors, après quatre mandats, pourquoi pas un cinquième ? Comme le pensent beaucoup de Bagnérais, il y a pire. 
   Assurément on peut trouver pire, mais il y aurait peut-être mieux : 
- une mandature où la participation des citoyens serait primordiale : commissions extra-municipales ouvertes à tous, conseils et représentants de quartier, enquêtes d’utilité municipale, organisations de groupes-projets réunissant les différents acteurs ;
- une mandature  d’équipe, sans personnalisation excessive, où le potentiel et  la diversité de chaque élu serait un atout ;
- une mandature où l’équipe municipale jouerait un rôle d’activateur de projets, quels qu’en soient  les porteurs, et mettrait en synergie les différents acteurs.
   Alors qu’importe le nombre de listes aux prochaines élections municipales, l’essentiel sera que ce moment  devienne une période de débat, d’intérêt et d’échange pour la vie locale, afin qu’il en reste quelque chose pour les années à suivre.
     La démocratie participative n'est ni une notion à la mode ni une perte de temps. C'est juste la meilleure façon de mettre de l'énergie, de la cohérence, de l'implication, de la justice et du débat sur la place publique pour construire une société durable.



Bagnères Solidaire part en campagne


Notre ville a besoin de renouveau. La majorité actuelle est au pouvoir depuis plus de 20 ans ! L'équipe de Bagnères Solidaire, qui anime l'opposition depuis plus de 5 ans, a décidé de présenter un candidat aux prochaines municipales.


   Il y a plus de cinq ans a été créée la liste  Bagnères Solidaire, qui s’est présentée contre celle du maire sortant, Bagnères au cœur, lors des dernières élections municipales. Cette liste était conduite par Michel Bouteiller, membre du Parti socialiste. Elle regroupait quelques militants de partis de gauche et beaucoup de membres de la société civile.
   Après l’élection, encouragée par le résultat, une partie importante des membres de la liste Bagnères Solidaire a décidé de poursuivre son combat politique sous forme associative, afin qu’une opposition véritable existe sur la durée,  informant les Bagnérais par le biais de débats-citoyens,  évaluant la pertinence de la politique municipale majoritaire, faisant des propositions alternatives. Cette association s’est dotée du bulletin d’information à parution biannuelle que vous lisez actuellement, afin d’animer le débat démocratique à Bagnères de Bigorre.

   Et ce débat est plus que jamais nécessaire. Le maire actuel est au pouvoir depuis plus de 20 ans. Son bilan – voir encadré – est très contestable. Sa façon de diriger la ville est devenue au fil des ans quasiment autocratique. Notre ville a besoin de renouveau.

   Le travail de l’association a permis l’émergence progressive d’une équipe qui a acquis de la compétence en approfondissant les dossiers municipaux. L’une de ses figures majeures, Michel Bouteiller, a dû quitter la région. Beaucoup de  Bagnérais l’identifiaient comme le chef de l’opposition, et ont pensé que tout espoir d’alternance s’effondrait à nouveau. Il nous est donc apparu important d’informer  nos concitoyens que l’équipe, elle, existe plus que jamais, et qu’en son sein elle a décidé de la future tête de liste pour les municipales de 2014 : il s’agit d’Alain Pujo, actuel conseiller municipal et membre du Parti socialiste.

   Il nous a paru légitime de procéder à cette désignation nous-mêmes, sans en référer aux partis politiques institutionnels. C’est Bagnères Solidaire, en effet, qui fait vivre l’opposition et le débat d’idées sur la ville ces dernières années.

   Notre équipe est ouverte à tous les partenaires politiques de gauche, que nous irons rencontrer dans les mois qui viennent. Elle est également bien sûr totalement ouverte sur la société civile.

   Au fil des numéros de Place Publique, nous avons formulé de nombreuses propositions, qui pourront servir de base à un futur programme municipal.

   Si vous êtes intéressés par la vie municipale et en accord avec notre démarche, nous vous invitons à nous contacter. 

Bagnères, vingt ans après


Un bilan pour le moins contrasté, après plus de 20 ans de gestion pour la majorité actuelle...



  Pour un observateur des 22 ans de gestion du maire actuel, Bagnères semble devenue :
- une ville qui a investi assez tôt dans le secteur thermo ludique, ce qui a permis à Aquensis de trouver rapidement une clientèle extérieure – tout en négligeant de faire le nécessaire pour fidéliser la clientèle locale ;
- une ville qui a rénové ou développé ses infrastructures sportives – piscine, gymnases… - ;

mais également…

- une ville en perte de vitesse  sur le plan économique et touristique, qui ne parvient pas à construire sur ses atouts ;
- une ville très endettée ;
- une ville aux impôts locaux bien plus élevés que dans les localités de strates comparables, à la limite du supportable pour une majorité de la population qui vit avec un petit revenu ou une retraite minimaliste ;
- une ville négligeant certains besoins essentiels de sa population et de ses résidents temporaires – des trottoirs permettant de se déplacer en toute sécurité quelque soit son âge ou son état, des navettes pour circuler… – au profit de réalisations de prestige – une salle de musique sous-dimensionnée et sous-utilisée, un théâtre que l’on restaure après l’avoir laissé se dégrader pendant 20 ans ;
- une ville ne parvenant pas à mettre en valeur ses lieux emblématiques – des places relativement rénovées mais colonisées par les banques et les voitures, un centre bien peu attirant pour le promeneur ou l’acheteur potentiel, où en conséquence les commerces ferment les uns après les autres ;
- une ville qui découvre son patrimoine bien tardivement ( cf. polémiques autour de Salut, du théâtre du Casino, de la villa Romme et de l’ermitage Sainte Bathilde) ;
- une ville négligeant certains volets environnementaux et économiques essentiels – aucun investissement d’isolation par exemple dans les gouffres énergétiques que sont les plus grands bâtiments municipaux comme les écoles Carnot et Ferry ;
- une ville sans projet d’avenir innovant, qui ne voit pas que le monde change – cf. article sur l’évolution climatique en lien avec le ski ;
- une ville qui n’a pas su garder ses services publics - deux écoles, le commissariat, le Tribunal de commerce… ;
- une ville au fonctionnement démocratique sclérosé, où une personne seule décide de l’essentiel, où les décideurs politiques ne se mettent à l’écoute de la population que les mois précédant les élections et pensent ensuite avoir reçu de sa part un chèque en blanc pour les années qui suivent.