vendredi 14 juin 2019

Bulletin Municipal Juin 2019


Le dernier budget avant les élections municipales de 2020 a été voté au mois d'avril.
Les voix des élus de Bagnères Solidaire, qui ont voté contre ce budget, s’élèvent encore pour dénoncer (depuis plusieurs années) des choix budgétaires qui pèsent sur le porte-monnaie des bagnérais. En effet, l'évolution budgétaire des dépenses et recettes de fonctionnement amène à un dangereux rapprochement entre ces deux indicateurs. Nous sommes donc inquiets de cet état de tension budgétaire et de sa future évolution.
Certes, la commune de Bagnères, comme la communauté de communes de la Haute Bigorre, a décidé de ne pas augmenter les taux d'impositions 2019 (taxe habitation, taxe foncière bâti et non bâti). Cependant les services fiscaux de l'état ont revalorisé les bases d'imposition de 2,20%, ce qui se traduit une fois de plus par une augmentation de ces taxes.
Depuis le début de ce mandat et quoi qu'en dise dans la presse le maire de Bagnères, la taxe d'habitation et la taxe foncière ont augmenté entre 8 et 9% pour le contribuable bagnérais !
En fait, les taxes locales sont en passe de devenir le second impôt de France !


lundi 11 février 2019

Plan Global de Déplacement

Bagnères Solidaire souhaite apporter sa contribution au projet concernant les conditions de mise en service de la voie ferrée Tarbes Bagnères. Déjà lors des élections municipales de 2014, nous avions précisé, dans notre profession de foi, que " nous soutiendrons un projet de réouverture de la voie ferrée avec une vocation industrielle (CFD) et nous mettrons en place une réflexion autour de la création d'une voie verte en parallèle entre Tarbes et Bagnères" et nous sommes toujours dans ce soutien et cette réflexion.
En 2016, la région Occitanie a organisé une concertation sur le rail et l'intermodalité. Une demande  de réouverture de la ligne Tarbes-Bagnères aux voyageurs TER a été actée. Il n'est donc plus question de ligne circulée en fret. D’où notre interrogation dans le bulletin municipal : "peut-on rouvrir sérieusement cette voie ferrée ?".
En 2017, dans l'étude préalable au Plan Global de Déplacement, il est indiqué que la réouverture de la ligne dédiée au transport des rames de la CAF pourrait être envisagée. Nous ne pouvons qu'approuver cette proposition qui permettrait à la CAF de se positionner sur de nouveaux marchés.
Par contre, lorsque l'on entend qu'il faut rouvrir une ligne ferroviaire voyageurs (dont le montant de mise en service  pourrait se monter à prés de 8 millions d'euros) avec en parallèle un aménagement de la RD8 entre Tarbes et Bagnères, il est logique que les élus soient attentifs aux dépenses de l'argent public. Et que veut-on nous faire croire ? Qu'il s'agit d'un simple claquement de doigts pour que cette ligne soit remise en état. Soyons sérieux.
Concernant la CAF, nous ne pouvons que nous réjouir de la signature d’un contrat de 121,3 millions d'euros dû à la capacité des infrastructures de l'usine à accueillir ces rames  et à la qualité et à la qualification des ouvriers et personnels travaillant sur ce site. 
A propos de la voie verte, des associations Bagnéraises réfléchissent déjà à des modes de déplacements doux avec des projets de voie verte entre Tarbes et Campan sans emprise sur la voie ferrée !

mardi 20 novembre 2018

BULLETIN MUNICIPAL Novembre 2018


Où l’on reparle de l’ouverture de la voie ferrée

Décidément le serpent de mer concernant la réouverture de la voie ferrée entre Tarbes et Bagnères réapparaît régulièrement. Sujet débattu en mai dernier lors de la réunion publique des États généraux du rail et de l'intermodalité organisée par la nouvelle grande région.
Mais peut-on sérieusement rouvrir cette voie ferrée ? 
Déjà en 2010, Gerard Trémège alors président de la communauté d’agglomération du grand Tarbes déclarait, suite à une étude concernant la réouverture de la ligne ferroviaire : « Le montant minimum serait d'environ 3 à 4 millions d'Euros. ». Après consultation des données 2010 du site de Réseau Ferré de France, la rénovation de la ligne pouvait se monter à près de 8 millions d’Euros avec un entretien annuel de 400 000 €.
Les collectivités territoriales sont-elles prêtes à voter une telle dépense dans la conjoncture actuelle ?
Si l’on ne peut que dire oui à un mode de déplacement respectueux de l’environnement, qu’en est-il de sa rentabilité ? La densité de population dans notre fond de vallée est faible et sur les 1 500 trajets journaliers en voiture comptabilisés entre Bagnères et Tarbes combien de conducteurs et passagers seraient prêts à utiliser le train ? 
Parallèlement une enquête publique (dont la conclusion date d’avril 2018) concerne l’aménagement de la RD8 entre Bagnères et Tarbes. C’est un choix prioritaire du Conseil départemental qui doit permettre de desservir le site touristique du Pic du Midi et les stations de ski. Alors faut-il, d’un côté, investir dans la voie ferrée pour encourager un transport moins polluant et de l’autre favoriser la liaison routière entre les 2 villes ?
Ne devrait-on pas, comme le préconise la loi mobilité, investir dans des modes de déplacement moins coûteux et plus vertueux en développant des pistes cyclables ?
Et si l'on reparlait d'une voie verte entre Bagnères et Tarbes ?

lundi 30 juillet 2018

BULLETIN MUNICIPAL 2018

Depuis 2008, nous n’avons cessé de dénoncer le taux élevé de la fiscalité locale et le fort endettement de la commune de Bagnères de Bigorre.
Le « Rapport d’observation de la cour des comptes portant sur les exercices 2011 et suivants » acte que les taux de fiscalité sont élevés, mais aussi que l’endettement « est encore deux fois supérieur » à celui des communes de la moyenne de la strate. Invariablement la réponse à nos questions était : on ne compare pas une commune qui a la gestion d’une station de ski avec une commune sans activités annexes.
Mais la chambre régionale a choisi de comparer Bagnères de Bigorre avec « des communes des deux strates démographiques pertinentes ».
Doit-on douter de la pertinence des choix de la Cour des comptes ?
Celle-ci recommande à Bagnères de « Mettre un terme au versement récurrent au profit du budget principal des excédents du budget annexe de l’activité thermale et thermo ludique ».  Ce que nous n’avons également cessé de dénoncer. Le virement régulier des excédents des budgets annexes au profit du budget principal nuisant à la lisibilité du budget de la commune.
Cette pratique est supprimée, mais sans doute a-t-elle servi à faire avaler certaines pilules !?
Concernant la fiscalité locale : La taxe GEMAPI, taxe additionnelle à la taxe d’habitation, a fait son apparition depuis janvier 2018. Sa compétence est déléguée à la CCHB qui devra en voter le montant dans la limite de 40 € par habitant.
Il devient de plus en plus difficile pour les citoyens de gérer leur budget au vu des différentes taxes qui viennent se rajouter aux constantes augmentations du coût de la vie.
A qui la faute ?

lundi 16 avril 2018

FISCALITÉ LOCALE 2018


Lors du conseil municipal du 10 avril et du conseil communautaire de la CCHB du 12 avril nous avons dû nous prononcer sur les budgets primitifs des deux collectivités. La date buttoir pour voter ces budgets étant le 15 avril 2018.
Avant de délibérer sur le budget de la commune nous avons voté contre la délibération concernant l’attribution de 41117€ aux écoles élémentaires privées sous contrat. Bien que cette attribution soit obligatoire nous sommes attachés au service public et à une école gratuite et laïque.
A la lecture du budget force est de constater que la taxe d’habitation augmente de façon significative ! nous avons donc argumenté pour une baisse du taux des taxes sur les ménages. Et lorsque le conseiller municipal député lREM nous demande « comment va-t-on boucler le budget si on baisse le taux de la taxe d’habitation ? » il semble oublier qu’il a voté la suppression de cette taxe et que beaucoup de communes vont se trouver dans l’obligation de revoir leur budget à la baisse ou recourir à l’emprunt si elles veulent investir.
Certes l’état doit verser une compensation aux communes. Mais pour l’instant pas d’informations précises. Mais, comme l’a laisser sous-entendre le ministre de l’économie, des solutions, comme le transfert de la part départementale de la taxe foncière sur le bâti, pourraient être envisagées.
Nous nous sommes donc prononcés contre le budget primitif et contre la délibération fixant le taux de fiscalité locale pour 2018.
Concernant le budget primitif de la CCHB force il faut remarquer que l’équilibre budgétaire est de plus en plus difficile à obtenir malgré l’augmentation des taxes. Comme chaque année ce sont les budgets annexes des activités industrielles et l’abattoir qui sont les plus difficiles à équilibrer.
Nous avons donc voté contre le budget primitif de la CCHB et la délibération fixant le taux de fiscalité locale pour 2018.
Concernant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères TEOM nous nous sommes abstenus car la mise en place d’une taxe incitative va certainement modifier la valeur de ces taux. Cette taxe incitative doit permettre de réduire la quantité des ordures ménagères à enfouir et d’améliorer les collectes séparées.
Un appel à projet lancé par l’ADEME et la région Occitanie fera bénéficier la CCHB d’une aide pour mettre en place cette taxe incitative.

jeudi 1 février 2018

VŒUX aux BAGNÉRAIS

Que la nouvelle année 2018 soit porteuse de bonheur, de santé, de joies familiales et de satisfactions dans vos engagements citoyens.
Souhaitons de la part de nos décideurs davantage de rationalité et de concertation ; que l'intérêt général soit la première des priorités.
Que Bagnères redevienne attractive avec un projet ambitieux permettant de développer une activité économique et touristique digne de notre ville.
Souhaitons enfin que la communauté des communes de la Haute Bigorre
devienne un territoire d'excellence de la transition énergétique et écologique.


GESTION de L'EAU et de L'ASSAINISSEMENT



Lors du conseil municipal du 20 décembre 2017, deux délibérations ont retenu notre attention.
Elles concernent le prix et la gestion de l'eau de la ville.

La première délibération propose une augmentation de la part communale que l'on retrouve sur notre facture d'eau. Cette augmentation permettrait, entre autre, de réaliser "le renouvellement de l'usine de Médous" évalué à 5 millions d'euros. Malgré la promesse du maire de faire participer les maires des communes en aval de Bagnères et le syndicat de Tarbes Sud (à qui nous vendons l'eau), nous sommes abstenus dans l'attente des nouvelles conventions à passer avec ces collectivités.
Nous craignons en effet que les Bagnérais aient à supporter en totalité cette charge.
Résultat de recherche d'images pour "gestion de l'eau"
La deuxième délibération porte sur la Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion de l'eau et de l'assainissement sur la commune de Bagnères et autorise le maire à choisir, comme délégataire, la société Veolia.
Ce choix s'est effectué sans aucun élément de comparaison. Certes Veolia a répondu dans les délais impartis par l'appel d'offre, mais SUEZ qui a demandé un délai supplémentaire pour "remise de l'offre", se l'est vu refusé.

Notre proposition (depuis 2008), appuyée par l'étude du cabinet Horizon 21 (prestataire référencé partout en France auprès d'une centaine de collectivités territoriales), est de déléguer la gestion de l'assainissement (dont les charges d'exploitation des stations d'épuration sont élevées) et de garder en régie municipale la gestion de l'eau.
Nous rappelons que la gestion de l'eau en régie municipale est garante de l'intérêt général. C'est une gestion démocratique pouvant être évaluée et déjà adoptée par de nombreuses communes. Effectivement 65% des services d'eau potables en France sont exploités en régie. Nous avons donc voté contre cette délibération.